Il s’agit d’une fiction construite autour de l’incendie qui, le 15 avril 2019, a ravagé la cathédrale de Paris. Un mégot jeté dans la charpente en réfection, un problème électrique ou encore un autre évènement inexpliqué sont les potentielles sources du feu qui se propage très vite. Le toit est alors en flammes, la flèche de Viollet-le-Duc s’effondre et les sapeurs-pompiers se fraient un passage au milieu de la foule agglutinée sur les quais pour assister au désastre. Le film a été tourné en partie dans la cathédrale de Bourges, dans la basilique de Saint-Denis et des passages en studio. C’est lors de ces prises de vue, pour lesquelles la charpente de Notre-Dame a été reconstituée à l’identique, que les scènes d’incendie et d’effondrement de l’édifice ont été tournées.
Les bois (épicéa et pin) utilisés pour les structures, les fixations des brûleurs et des détonateurs ont été spécifiquement ignifugés par les équipes de Woodenha Industries et Protecflam Industries en autoclave vide & pression Euroclasse B. Pour les besoins esthétiques du film, ces bois ignifugés ont ensuite été vieillis et finis avec des saturateurs BIME®F1 pour donner un aspect vieux bois réaliste.
J’ai demandé que l’on reproduise plusieurs versions réduites de Notre-Dame ou de son beffroi, à la manière de jeux de construction en carton ou en bois. Chaque objet a demandé plusieurs semaines de travail car ils ont été fabriqués selon les plans des originaux. [..] . En parallèle nos techniciens ont mis au point des caméras spéciales ignifugées, capables de résister à la chaleur des scènes d’incendies.
Jean-Jaques Annaud, Réalisateur
L’équipe technique du film a également utilisé de la colle ignifuge incombustible et des voiles de feutre de silice à résistance haute température de chez Protecflam Industries.
Crédits photographiques : ©Pathé ©Mickael Lefevre